LâĂ©tat de la perception visuelle est que lâUnivers et la Terre changent constamment. La matiĂšre sous toutes ses formes se dĂ©place dans toutes les directions, change continuellement de forme, se dĂ©compose ou se recompose de lâintĂ©rieur ou vice versa en fonction des forces en action. MĂȘme un morceau de roche volcanique contient du mouvement dans son Ă©tat statique. Des tensions intemporelles musicales, que nous ne remarquons pas, existent dans la matiĂšre.
Par exemple, si nous prenons un petit morceau de pierre et le filmons sous un microscope pendant des millions dâannĂ©es, puis Ă©coutons lâenregistrement compressĂ© en quelques secondes, le rĂ©sultat serait un mouvement sans vecteurs dâondes/particules dans un corps plus dense que son environnement. De mĂȘme, sa sculpture contient souvent ces tensions, quâil ressent comme des rĂ©alitĂ©s possibles, et quâil essaie de reprĂ©senter visuellement, de traduire en volumes apparemment minimalistes.