Ma démarche s’inscrit dans la continuité de ma recherche sur la captivité et le mouvement. Ces deux thèmes aux antipodes sont à la base même de mon vocabulaire. Ces antagonistes nourrissent l’expérimentation constante dans ma volonté d’insuffler la sensualité à la matière brute qu’est le métal. J’ai choisi ces matériaux pour leurs qualités plastiques et esthétiques, pour leur durabilité ainsi que par affinité : le feu, entre autres, est l’élément qui en permet la maîtrise.

Déployer dans l’espace un minimum de matière, par l’expression de mouvements exubérants, aux limites de l’équilibre, questionne les notions de gravité et de stabilité. La gestuelle est la genèse de la rencontre du mouvement en confrontation avec la matière dans l’espace.

L’art n’a de sens qu’au moment où il vit dans la perception de l’autre. À cet égard, il se doit d’être public.