Une légende dit qu’ailleurs, dans les montagnes, une grande pierre était touchée par l’aile d’un ange, faisant tout de suite jaillir l’eau, claire et pure. Tous les gens qui l’ont bue ont guéri leurs maladies. Cette légende exprime la liaison entre la nature et les consciences créatrices. Une nature vie et claire guérit les souffrances humaines, harmonise les énergies de l’homme et revivifie. Ce qui n’est pas fait par l’homme.

Il est essentiel d’être en harmonie avec la nature. L’univers nous montre le ciel et les étoiles, et les gens montrent leurs étoiles, les consciences créatrices. La sculpture suggère une aile avec la structure du temps et des étoiles, parlant de l’univers, et de l’eau jaillissant de la pierre naturelle. C’est ainsi que le respect de l’homme pour la nature conduit à la guérison spirituelle, une forme d’immortalité, de purification et de renaissance. Cette aile de pierre exprimant l’eau essaie de capturer l’ineffable, la continuité ciel-terre et éclaire la position de l’homme dans l’équation de l’univers. Qui sommes-nous, d’où venons-nous, où allons-nous ?

Le poème de l’homme universel et de son parcours sur la terre depuis le début des temps ne peut être écrit au présent sans la métaphore, l’objet même de la puissance de la sculpture.