Francis BenincĂ
Quoi de mieux que l’oiseau pour représenter le vent? Les rapaces se font porter par les courants ascendants. Les oiseaux de mer surfent sur les turbulences aériennes, juste au-dessus des vagues. Le martinet dort en plein vol lors de ses grandes migrations. La paruline à ailes dorées perçoit le vent fort deux jours avant son arrivée. Par milliers, les étourneaux se jouent du vent dans leurs fascinants murmures… Les oiseaux sont les habitants de l’air en mouvement et ont inspiré Francis Benincà pour sa sculpture L’oiseau vortex.
Un grand échassier semblerait capable de faire son nid dans le vent! C’est l’image recherchée par cette sculpture. Comme si le grand oiseau allait se poser puis s’installer au cœur d’un vortex de vent, dans l’œil du cyclone.
Au Québec et ailleurs, les populations d’oiseaux diminuent rapidement en raison des activités humaines : développement urbain, produits chimiques agricoles, changements climatiques, etc. L’artiste nous invite alors : observons-les, protégeons-les et honorons leur présence!